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Avec OleoZE, l’agriculture durable a de la valeur

Première solution d’achat de graines en ligne qui rémunère les agriculteurs pour leurs pratiques vertueuses, OleoZE valorise notamment les activités de conservation des sols et la traçabilité des gaz à effet de serre des exploitations.

Avril accompagne de nouveaux modèles qui valorisent les pratiques agronomiques durables des agriculteurs. Ces modèles ont un impact positif sur l’environnement, la planète et l’agriculture elle-même. OleoZE (pour Oleo Zéro Émission) en est un exemple concret. Lancée par Saipol, OleoZE est la première solution d’achat en ligne de graines de colza et tournesol qui rémunère les agriculteurs pour leurs pratiques vertueuses (implantations de couverts végétaux, limitation des labours, par exemple). Elle permet aussi de tracer et quantifier les réductions de gaz à effet de serre (GES) des exploitations selon un modèle unique validé par le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC).

Grâce à cet approvisionnement responsable, Saipol renforce la traçabilité des graines oléagineuses en remontant jusqu’à l’exploitation et partage la valeur du service rendu aux agriculteurs. Le bonus est variable en fonction des économies de GES obtenues par l’agriculteur. Sa valeur moyenne en 2021 a été de 23 euros par tonne de graines de colza ou de tournesol produite. Les agriculteurs sont rémunérés en direct ou via leurs organismes stockeurs. Le site Internet d’OleoZE a fait peau neuve à l’été 2021, pour faciliter encore son usage et permettre à chacun de connaître son éligibilité potentielle et d’accéder au prix des graines avant de s’engager.

  • 23

    c’est, en moyenne et par tonne de graines, le bonus reversé aux agriculteurs avec OleoZE en 2021

  • X2

    En 2021, le nombre d'agriculteurs engagés sur la plateforme OleoZE a quasiment doublé

Guillaume de La Forest

analyste marchés chez Saipol

« Saipol teste également depuis deux saisons la culture de la cameline, un oléagineux à cycle court, en vue de produire du carburant « vert » et renouvelable pendant les intercultures vides des rotations céréalières. Ce projet pilote est une opportunité intéressante pour transformer un couvert végétal en bioénergie. »